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Le secteur des Pêches Maritimes du Sénégal
Table Ronde organisée par la Fondation Friedrich Ebert Stiftung sur « La pêche en crise : situation actuelle et perspectives », Dakar le 15-06-11
La Fondation Friedrich Ebert (Friedrich-Ebert-Stiftung : FES) est une fondation allemande liée au parti social-démocrate (SPD), pourtant indépendante de lui. Établi en 1925 comme legs politique de Friedrich Ebert, le premier président démocratiquement élu de l’Allemagne, c’est la plus grande et la plus ancienne des fondations allemandes associée à un parti politique. Son siège est à Bonn et à Berlin, et a des bureaux et des projets dans plus de 100 pays. C’est la plus ancienne organisation d’Allemagne qui favorise la démocratie, l’éducation politique, et fait la promotion des étudiants. Le président actuel du FES est Peter Struck.
Dakar, 15 juin (APS) - Le directeur des pêches maritimes au ministère de l’Economie maritime Ousmane Ndiaye a exhorté mercredi les industriels de la pêche à davantage de compétitivité pour redresser ce secteur en crise depuis plusieurs années.
Il appartient aux industriels de prendre la situation de crise en main en essayant d’élaborer des ajustements leur permettant de redresser le secteur de la pêche et, cela, en allant vers la gestion des capacités de pêche, a dit M. Ndiaye.
Il participait à une table ronde organisée par la fondation Friedrich Ebert Stiftung sur la pêche en crise : situation actuelle et perspectives.
Selon M. Ndiaye, les industriels doivent revoir sous un autre angle les problèmes dont souffrent la pêche au lieu de demander au gouvernement de ne pas payer les taxes.
L’Etat du Sénégal a consenti beaucoup d’efforts dans le secteur, [lesquels] ont permis de développer des activités dans la pêche artisanale. Mais, l’effectif des pêches et des pirogues a connu une forte affluence ces dernières années, a-t-il souligné.
Selon le directeur des pêches maritimes, 17.486 pirogues pêchent dans les eaux sénégalaises. L’importance de ce chiffre est le résultat du fait que chaque pêcheur veut disposer de sa propre pirogue pour avoir plus d’argent, a ajouté Ousmane Ndiaye.
A son avis, la situation actuelle de la pêche sénégalaise n’est pas due aux pêcheurs étrangers, mais plutôt à l’évolution des technologies et d’autres facteurs de pêche utilisés par les pêcheurs.
Les bateaux européens ont arrêté de pêcher dans les eaux sénégalaises quand a expiré l’accord de partenariat qu’avait signé le Sénégal avec certains pays d’Europe début 2011, a-t-il soutenu.
Ousmane Ndiaye a invité les acteurs de la pêche à se lancer dans la transformation de certaines ressources halieutiques pouvant être exportées vers l’étranger. Aussi-t-il déploré la non-réglementation dans le secteur de la transformation et la pêche au plongeoir.
Au premier trimestre de 2011, une vive querelle a opposé le gouvernement au Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES).
Des acteurs de la pêche artisananale s’étaient joints à ce syndicat patronal pour dénoncer l’octroi, par les autorités sénégalaises, de licences de pêche à des chalutiers étrangers. Le gouvernement avait justifié l’octroi de ces autorisations de pêche par des besoins de trésorerie.
Présentation par M. Dougoutigui COULIBALY (Secrétaire Général du GAIPES) d’une communication sur le secteur des pêches maritimes du Sénégal.
Plan :
- introduction
- les ressources
- la pêche artisanale
- la pêche industrielle
- les raisons de la crise du secteur
- les perspectives
- conclusion